Ses caractéristiques


Zidane possédait les caractéristiques idéales du footballeur : technique, vision de jeu, rapidité, taille (1,85 m pour 80 kg)… Ne lui manquait finalement qu’un peu d’endurance. Un point faible qui s’expliquait par une thalassémie bénigne dont l’ex-joueur est atteint.




Une technique parfaite


Peut-être moins spectaculaire balle au pied qu’un Maradona ou qu’un Ronaldinho, Zinedine Zidane n’en demeurait pas moins un artiste. Sa technique était quasiment parfaite. Chaque geste qu’il effectuait aurait pu figurer dans le petit manuel du footballeur et il est fort à parier que de nombreux éducateurs l’ont érigé en modèle. Zizou semblait à l’aise dans tous les compartiments du jeu. Sa conduite et ses contrôles de balle en avaient fait sa force : capable d’amortir du bout du pied un ballon aérien venant de 40 mètres, le joueur se servait tout aussi bien de l’intérieur du pied, de l’extérieur ou de la semelle.

Cette facilité technique, alliée à un bon équilibre et à sa vitesse, lui permettait d’effacer régulièrement un ou plusieurs adversaires. Adepte de la « roulette », geste qu’il maîtrisait mieux que personne, il en avait fait sa spécialité, n’hésitant pas à y recourir plusieurs fois par match. Souvent déroutant, Zidane comptait sur une palette de coups très étendue. Habile des deux pieds, il s’appuyait aussi bien sur le droit (son « bon pied ») que sur le gauche pour tromper la vigilance des défenseurs. Même si cela ne constituait pas son point fort, Zizou possédait également un jeu de tête efficace qui lui permit d’être souvent décisif.






Un joueur décisif


Si Zidane a marqué moins de buts au cours de sa carrière que Pelé ou Platini, l’ex-meneur du Real était tout aussi décisif. Zizou a toujours répondu présent lors des grands rendez-vous internationaux. Auteur de deux buts de la tête en finale de la Coupe du Monde 1998, il offre son premier titre mondial à l’Equipe de France. Lors de l’Euro 2004 et de la Coupe du Monde 2006, il finit même meilleur buteur des Bleus avec 3 réalisations à chaque édition. Buteur décisif, Zidane est aussi un passeur. Auteur d’un des ses meilleurs matchs face au Brésil en quart de finale du mondial allemand, on se souvient de son coup-franc qui offrit le but de la qualification à Thierry Henry.

Un talent d’argile


Si l’on avait dû trouver un défaut à Zidane, c’est du côté de l’endurance qu’il aurait fallu chercher. Atteint d’une thalassémie bénigne (forme d’anémie héréditaire), une maladie génétique qui l’affaiblit physiquement, Zizou avait parfois du mal à terminer ses matchs malgré une préparation irréprochable. La fatigue provoquait parfois une perte de lucidité qui lui faisait commettre des erreurs… Attention, un coup de pompe peut cacher un coup de tête !






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